Conflit Teke-Yaka : « Nous n’avons plus le contrôle du fleuve à Maluku »(Christophe Mboso)

Christian Mampuya
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La recrudescence de l’insécurité à Kwamouth dans l’espace grand-Bandundu prend de plus en plus une tournure inquiétante.  À l’occasion de la session plénière du jeudi 30 mars, le président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso N’kodia, a déploré la mort des militaires des forces maritimes congolaises assassinés récemment par des assaillants non autrement identifiés dans la commune de Maluku (Kinshasa). 

D’après le bilan officiel, la récente attaque d’une embarcation sur le fleuve Congo, qui transportait  à son bord 220 passagers, en partance de l’Equateur, a fait près de 50 victimes dont plusieurs militaires de la marine congolaise. 

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Face à cet état des choses, le speaker reconnaît clairement que les autorités congolaises ont perdu le contrôle du fleuve afin d’instaurer la paix. 

« Tout prêt de la ville de Kinshasa, nous n’avons plus le contrôle du fleuve… des militaires, les marins…on a assassiné des jeunes marins, tous ont péri. Et c’est à Kinshasa, à Maluku », a regretté Mboso Nkodia. 

Par ailleurs, il espère qu’avec l’arrivée d’un nouveau à la tête du ministère de la Défense, les choses vont changer. 

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Début août, la cité de Kwamouth, chef-lieu de territoire de la province du Mai-Ndombe 

a été le théâtre de violents affrontements à l’arme blanche entre le Teke et le Yaka.

À l’origine de ce conflit une exigence de redevance que les Teke ont demandée aux Yaka ». Le premier précité se considère comme originaire et propriétaire des villages situés le long du fleuve Congo tandis que les Yaka sont venus s’installer après.

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Journaliste chez Mbote.cd