Nouveau rebondissement dans l’affaire des fraudes présumées visant les élections législatives du 20 décembre en RDC. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a invalidé trois autres candidats députés cette fois-ci pour des faits de corruption électorale.
Il s’agit de Nsingi Pululu, membre du conseil d’administration de la Société nationale d’électricité (SNEL), de Kin Kiey Mulumba, président du conseil d’administration de la Regideso, et de Kongolo Kabila, ancien directeur général de la Direction générale des douanes et accises (DGDA).
Selon la CENI, ces trois responsables publics ou anciens responsables sont soupçonnés « d’achat de voix, détournement de fonds publics à des fins électorales et corruption d’agents de l’État ».
Ces graves révélations, si elles étaient avérées, jetteraient le discrédit sur l’intégrité de hauts fonctionnaires. Elles soulèvent aussi des questions sur l’utilisation des deniers publics à des fins partisanes.
L’affaire risque de nouveau d’envenimer le climat préélectoral en RDC, miné par des accusations mutuelles d’achat de voix et de fraudes.