À quelques jours des élections indirectes du 29 avril, le procureur général près la Cour de cassation Firmin Mvonde a adressé une note à ses subalternes pour lutter contre la corruption.
Il leur demande de se concerter avec la CENI afin de détecter toute infraction susceptible d’entacher le scrutin. Le but étant de prévenir puis réprimer les actes rétrogrades comme les promesses d’enveloppes révélées récemment.
Tout en rappelant l’interdiction d’ingérence du parquet dans le déroulé du vote, M. Mvonde instruit de veiller au respect de l’interdiction du portable aux bureaux, outil qui facilite corruption et achats de voix.
Il s’agit là d’un rappel ferme à l’ordre quelques jours après les révélations de tentatives présumées de corruption et face aux contraintes ayant amené la CENI à tenir les élections de gouverneurs et sénateurs de manière combinée.
Cette directive du maître de l’action publique vise à contrer les mauvaises habitudes et à instaurer une culture électorale saine par la prévention et la répression des actes répréhensibles.