Le groupe Bahati appartenant au sénateur Modeste Bahati Lukwebo a dû mettre ses 3500 employés au chômage technique dans le Sud-Kivu.
Selon une correspondance, leur employeur affirme avoir été contraint de suspendre le contrat pour des raisons indépendantes de sa bonne volonté.
Ils sont environ 3 500 travailleurs au total qui voient leur emploi en voies de disparaître dans les deux provinces de l’est de la RDC, selon Modeste Bahati Lukwebo, qui évoque des règlements de compte politique.
Ceci intervient après que le ministre provincial des finances à travers la direction générale des recettes du Nord-Kivu (DGR-NK) a décidé de sceller son hôtel et le bâtiment loué par Vodacom, à Goma.
Pendant qu’au Sud-Kivu, un hôtel en travaux dans la ville de Bukavu et une cimenterie à Katana sont tous les deux privés d’électricité. La Société nationale d’électricité (Snel) parle de factures d’électricité non payées. Le camp Lulwebo qualifie cela des » raisons politiciennes à la base de cette brusque coupure d’électricité pour empêcher la poursuite du travail sur les deux chantiers qui ne sont pas concernés par les factures impayées »
Le sénateur Lukwebo, ancien membre du Front Commun pour Congo (FCC), une coalition pro-Kabila pointe du doigt cette coalition (FCC) d’être auteur de tous ses ennuis en instrumentalisant l’administration du fisc pour lui porter préjudice.