Dans une publication postée via ses réseaux sociaux, le mercredi 26 octobre dernier, le pasteur titulaire de l’église la compassion, Marcelo Tunasi a qualifié des femmes tous les hommes qui frappent leurs épouses.

De nos jours, plusieurs familles courent derrière les violences domestiques dont cette réalité personne ne peut l’ignorer.
En effet, certaines femmes subissent des violences physiques et psychologiques de la part de leurs partenaires. Ces derniers les tapent, les violent régulièrement et les humilient avec des insultes, critiques et paroles négatives.
À cette occasion, le Pasteur Marcelo n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour condamner cette manière de faire de certains partenaires.
Il soutient cependant, que tout homme qui bat son épouse est une femme.
« UN HOMME QUI BAT SON ÉPOUSE EST UNE FEMME ! »,
a-t-il commenté.
En RDC, Il n’existe pas expressément une loi sur la violence conjugale, souligne nos confrères du blog du citoyen qui s’appuie sur les affirmations du Maître Fidèle Kanyinda, Avocate au barreau de Kinshasa/Matete.
Néanmoins, la RDC compte d’autres dispositions légales qui pourraient protéger la femme victime des violences conjugales.
« La RDC se complaît dans les traités et pactes internationaux qui répriment toutes les violences à l’égard des femmes. Au niveau national, la constitution garantit la vie humaine. Il existe aussi le code de la famille, qui en quelque sorte régule la vie au foyer. On peut également citer la loi de 2015 sur la parité et la loi sur les violences sexuelles ».
À l’heure actuelle, les centres intégrés des services multisectoriels, les ONGs des droits des femmes offrent des soins aux victimes de ces violences. Un numéro 122 a aussi été mis en place pour assister les victimes. Mais « peu » sont les femmes qui dénoncent cette forme de violences, par conséquent, elles sont aussi peu à être prises en charge.