Le magazine Jeune Afrique a révélé de nouveaux éléments concernant la mort mystérieuse de Chérubin Okende, député national et porte-parole du parti d’opposition Ensemble pour la République.
Selon un rapport de l’Agence nationale de renseignements (ANR) cité par Jeune Afrique, Chérubin Okende aurait succombé à une asphyxie alors qu’il se trouvait à bord d’un véhicule des renseignements militaires. Il était en route vers les locaux de la Direction de l’émigration et de l’immigration de la police (Demiap) dans la commune de Kintambo à Kinshasa.
Seul le véhicule ayant embarqué Chérubin Okende serait entré dans l’enceinte de la Demiap. Son propre véhicule serait resté garé ailleurs. L’ANR n’indique pas la cause de l’asphyxie mais cite des sources selon lesquelles il devait être entendu sur un litige immobilier. Un responsable du cabinet du président Félix Tshisekedi convoiterait en effet une propriété achetée par Chérubin Okende dans le quartier Mont Fleury.
Ces révélations relancent les questionnements autour des circonstances exactes du décès du député d’opposition. Sa mort subite avait suscité de nombreux soupçons d’assassinat politique. Les nouveaux éléments fournis par l’ANR soulèvent de sérieux doutes et devront faire l’objet d’une enquête approfondie pour établir les causes réelles de sa mort.
Cherubin Okende, porte-parole du parti politique Ensemble pour la République, est mort assassiné la nuit de mercredi à jeudi 13 juillet à Kinshasa, alors qu’il était introuvable. Le bras droit de Moïse Katumbi a été retrouvé baignant dans son propre sang après avoir reçu plusieurs balles d’arme à feu dans son véhicule.