Jeudi, le procureur général Firmin Mvonde a annoncé que l’enquête sur la mort de Cherubin Okende avait conclu au suicide. Une révélation soudaine qui interroge, six mois après les faits.
En déclarant publiquement que l’ancien ministre se serait ôté la vie, le procureur clôture brusquement ce dossier sensible. Pour autant, aucun élément concret n’a été communiqué pour étayer cette conclusion.
De nombreuses zones d’ombre demeurent sur les circonstances et les causes réelles du décès. L’implication discrète d’experts étrangers n’avait pas permis de lever le voile jusqu’ici.
Cette annonce surprise du procureur général, sans publication du rapport d’enquête, laisse perplexe au regard du processus opaque qui a entouré cette affaire emblématique.
Elle va à l’encontre des attentes de transparence de la famille Okende et des organisations de défense des droits humains. Beaucoup jugeront cette issue trop rapide et insuffisamment étayée.