Dans un réquisitoire prononcé ce lundi 14 août à l’audience tenue à la prison de Makala, le Ministère Public a requis une peine de trois ans de prison ferme à l’encontre de l’opposant politique Jean-Marc Kabund. Les charges retenues contre lui sont l’outrage aux corps constitués, les faux bruits et les imputations dommageables.
Ancien 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund est accusé d’avoir proféré des propos diffamatoires et d’avoir propagé de fausses informations à l’encontre des institutions étatiques. Selon le Ministère Public, ces actes constituent des infractions graves qui portent atteinte à l’intégrité des corps constitués et à la stabilité du pays.
La défense de Jean-Marc Kabund a plaidé en faveur de son acquittement, arguant de l’absence de preuves tangibles et soulignant le caractère politique des poursuites engagées contre lui. Les avocats de l’opposant ont également mis en avant le respect de la liberté d’expression et de la démocratie, affirmant que les accusations portées à l’encontre de leur client sont infondées et motivées par des considérations politiques.
La Cour de cassation, chargée de rendre son arrêt dans cette affaire, a annoncé que sa décision serait rendue le 6 septembre prochain. En attendant cette échéance, l’opposant Jean-Marc Kabund demeure détenu à la prison de Makala.