Les avocats de Félix Tshisekedi ont fermement démenti les allégations selon lesquelles le président congolais aurait changé de nom pour se présenter à la présidentielle de 2023.
S’exprimant le 28 octobre devant la presse après l’audience à la Cour constitutionnelle, Me Jean-Claude Tshilumbayi a assuré que son client « n’a jamais changé de nom » et que les requérants « n’ont apporté aucun élément pour le prouver ».
« Nous avons donc essayé de démontrer qu’il y avait une désinformation pour un candidat qui voulait se faire sa propre publicité en s’apprenant à celui qu’on estime être le plus envue c’est tout à fait normal comme tout politique mais ceci ne nous lui a pas profité puisqu’il a été démontré c’était du charlatanisme juridique, les choses sont clarifiées nous attendons la décision du juge », a fait savoir Maître Tshilumbayi.
Il a estimé que la partie adverse cherchait avant tout « à se faire de la publicité » en s’attaquant au « candidat le plus en vue ». Mais elle n’a apporté aucune preuve tangible lors du procès, a-t-il souligné.
De leur côté, les avocats de Seth Kikuni maintiennent que l’ajout du prénom « Antoine » dans le dossier de candidature de M. Tshisekedi constitue un changement d’identité contraire au code de la famille. Selon eux, cela pourrait permettre au candidat de 2018 de se représenter en 2028 pour un second mandat.
Ils demandent donc à la Cour de « rejeter la candidature » de « Antoine Félix Tshilombo Tshisekedi » au motif qu’il n’a pas de « personnalité juridique ».
La plus haute juridiction du pays devra trancher ce conflit en se prononçant sur la recevabilité de la requête et la validité de la candidature contestée. Sa décision, très attendue, est prévue pour le 30 octobre.