L’ancien ministre du Plan Christian Mwando, a rejeté en bloc les accusations sécessionnistes portées sur lui suite à ses déclarations notamment sur l’alignement du projet de Loi Tshiani, au cours d’un meeting populaire au Tanganyika. Chez nos confrères de 7sur7.cd, ce dernier rapporte,que ses propos ont été sortis de leur contexte.
Ce cadre d’ Ensemble pour la République de Moïse Katumbi indique qu’à travers sa déclaration, il voulait plutôt alerter le gouvernement en place sur la menace séparatiste qui pèse, au cas où la Loi Tshiani passait au niveau de l’Assemblée Nationale.
« Je crois qu’il faut être sérieux. Mes propos ont été sortis de leur contexte. Moi j’alertais le gouvernement et le président de la république sur la division et l’éclatement de l’Etat qui pourrait arriver par la loi Tshiani. C’est vrai ici au Katanga les gens sont très remontés et je dis très clairement que nous alertons toutes les institutions pour que cette loi ne soit pas programmée, votée parce que c’est une loi qui va créer l’exclusion et qui va avoir des trasumences ethnitistes, régionalistes », a-t-il déclaré à 7sur7.cd, le mardi 11 avril 2023.
Au cours de cet interview, l’élu de Moba à Tanganyka, affirme qu’il n’a jamais été pour la sécession Katangaise. Pour lui, c’est plutôt la proposition de la Loi Tshiani qui en est la cause.
« Moi même j’ai toujours était nationaliste et tout le monde le sait très bien. On a jamais soutenu les mouvements qui ont été sécessionnistes partout au Katanga malheureusement nous nous rendons compte que les tendances sécessionnistes se réveillent avec la loi Tshiani », a-t-il rassuré.
Depuis que le projet de Loi Tshiani est revenu sur le débat, le camp de Moïse Katumbi ne fait que multiplier des sorties médiatiques pour s’opposer à ça. Car leur leader est né d’un père grec d’origine juive. Il se sent visé par celle-ci sorti que l’ancien gouverneur du Katanga est pressenti candidat à la présidentielle de décembre 2023.