Dans la nuit de vendredi à samedi, la résidence du député national Vital Kamerhe, situé dans la commune de la Gombe à Kinshasa, a été la cible d’une violente attaque armée.
Selon les premières informations, au moins trois personnes, dont deux policiers, ont été tuées lors de cette attaque.
D’après des sources sécuritaires et des témoignages de voisins, vers 4 heures du matin, un groupe d’hommes armés, revêtus d’uniformes des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), ont ouvert le feu sur la résidence du député pendant plusieurs minutes.
« Les coups de feu ont retenti pendant un bon moment. C’était la panique totale dans le quartier »,
a témoigné un habitant de la Gombe.
Ni Vital Kamerhe ni les membres de sa famille n’auraient été blessés lors de cette attaque, ont indiqué des sources gouvernementales. Cependant, le bilan fait état d’au moins trois personnes décédées, dont deux policiers assurant la sécurité du domicile.
Les circonstances exactes de cette attaque demeurent encore floues. Les autorités ont promis de fournir davantage de détails dans les heures à venir. Certains assaillants se seraient repliés vers le fleuve Congo, toujours selon des témoins.
Le périmètre de la résidence de Vital Kamerhe a été immédiatement sécurisé par les forces de l’ordre. Des renforts militaires ont également été déployés autour du Palais de la Nation, où se trouve le bureau du président de la République.
Vital Kamerhe, député national et candidat déclaré à la présidence de l’Assemblée nationale, est une figure politique importante en RDC. Cet événement intervient dans un contexte de fortes tensions politiques en vue des prochaines élections législatives prévues en 2024.
Les autorités ont assuré qu’une enquête était en cours pour déterminer les motivations et les circonstances précises de cette attaque sanglante qui a semé la terreur dans le quartier de la Gombe à Kinshasa.
