Dans un communiqué rendu public le 12 octobre, l’ambassade des États-Unis à Kinshasa dit être préoccupée par la recrudescence des violences dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC.
Elle note avec inquiétude l’intensification des affrontements entre groupes armés et le M23 qui ont causé des pertes humaines et matérielles ainsi que des déplacements de population.
En effet, les USA appellent le gouvernement congolais, la MONUSCO et la force régionale de l’EAC à renforcer leurs efforts pour protéger les civils de manière coordonnée.
Ils demandent également aux autorités de permettre un accès humanitaire sans entrave aux populations affectées. Conscients de la pression que les nouveaux déplacés exerceront sur l’aide sous-financée, les USA réitèrent leur soutien en tant que principal donateur humanitaire.
Les États-Unis estiment par ailleurs que la crise dans l’Est nécessite une solution politique plutôt que militaire. Ils appellent les parties à respecter les accords de cessation des hostilités et à autoriser une enquête sur les violences.
Washington dit soutenir le processus politique en isolant, via la diplomatie, ceux qui sapent la paix dans la région. Cette prise de position américaine renforce la pression sur les acteurs politico-militaires pour parvenir à une solution négociée au conflit.