Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a annoncé, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, qu’il compte traduire devant la justice toute personne impliquée dans le trafic des produits destinés aux assistances alimentaires des populations vulnérables.
Ces produits concernés sont notamment l’huile végétale, la farine de maïs, la farine de blé, les haricots, le sel ainsi que les suppléments nutritionnels comme les biscuits énergétiques, le Plumpy Doz, le Plumpy Sup et la pâte d’arachide appelée Lotoba.
« En cette période de crise alimentaire, il est essentiel de comprendre que cette aide du PAM est exclusivement destinée aux personnes vulnérables et dans le besoin », indique le communiqué. Or, certains individus profitent de la détresse de déplacés en achetant à bas prix l’assistance qui leur est dédiée, pour ensuite la revendre sur les marchés.
Le PAM dénonce fermement ces agissements qu’il juge « illégaux » et précise que l’aide est fournie gratuitement dans le cadre de l’action humanitaire. Toute tentative d’achat ou de vente de ces produits constitue donc une violation des principes d’assistance.
Au vu de la gravité de la situation, l’organisation onusienne n’exclut pas de suspendre ses activités dans les zones touchées par ces détournements d’aide, ce qui pénaliserait davantage les populations vulnérables. Le PAM promet de sévir et de traduire les contrevenants devant la justice.