Le lieutenant-général Constant Ndima, gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo, a récemment réagi suite au massacre ayant eu lieu à Goma. L’opération militaire, qui visait à empêcher une manifestation contre l’ONU, a malheureusement entraîné la mort de plus de 43 civils.
Dans une déclaration diffusée à la télévision nationale, le lieutenant-général Ndima, l’intervention de l’armée était nécessaire pour prévenir une situation potentiellement dangereuse. Les policiers présents sur place n’ont pas été en mesure de contenir la violence, ce qui a incité l’armée à intervenir.
À l’en croire, les manifestants avaient déjà commis un acte de violence en tuant un policier et se dirigeaient ensuite vers la base de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).
« Les manifestants ont tué un policier et se dirigeaient vers la base de la MONUSCO. Ils allaient commencer à chasser les expatriés, à s’en prendre aux ONG et aux forces de l’EAC… L’armée est intervenue car elle voyait qu’il y avait quelque chose de caché derrière tout cela », a déclaré le gouverneur militaire.
Le massacre de plus de 43 civils lors de cette intervention militaire a suscité une vive indignation tant au niveau national qu’international. Les défenseurs des droits de l’homme ont dénoncé cette action et ont appelé à une enquête approfondie pour établir les responsabilités et rendre justice aux victimes.
La communauté internationale a également exprimé sa préoccupation face à cette tragédie et a appelé les autorités congolaises à garantir la protection des civils et à respecter les droits de l’homme.