Convoqué par l’inspecteur de la Cour de cassation suite à ces propos à caractère tribal vers les Tutsis lors de son passage à l’émission Bosolo na Politik. Au cours de son audition,en lieu et place de répondre, Justin Bitakwira a préféré recommander à la justice de lire l’ouvrage « Holocauste au Congo » de l’auteur camerounais, Charles Onana.
En effet sur une chaîne de télévision de la place, Justin Bitakwira avait déclaré « un Tutsi est un criminel né, Ils sont tous pareils. Quand tu vois un Tutsi, un criminel(…) Je me pose toujours la question de savoir si leur créateur ce n’est pas celui qui a créé le diable. Je n’ai jamais vu une race aussi ». Mais au sortir de son audition, cet ancien ministre du développement rural, Justin Bitakwira explique le font de sa pensée tirée du livre « Holocauste au Congo ».
« J’ai dit à l’inspecteur que je ne saurais répondre aux différentes questions que vous allez me poser si vous n’avez pas encore lu le livre Holocauste au Congo de Charles Onana. Parce-que je n’ai fait que commenter ce qui est écrit dans le livre Holocauste au Congo. Quand vous aurez lu ce livre, nous aurons la même compréhension. (…) Il est question de leur donner peut-être deux semaines, qu’il termine de lire ce livre que je ne fais que paraphraser », a-t-il dit, au sortir du Parquet
Pour rappel dans son livre « Holocauste au Congo: L’Omerta de la communauté internationale », Charles Onana démontre que l’on assiste, depuis 1994, à l’invasion masquée du Congo par des milices et des troupes de Paul Kagame, le chef de l’Etat rwandais soutenu au départ par l’administration Clinton et ensuite par la France de Nicolas Sarkozy.
A partir de témoignages exclusifs et de documents de la CIA, des archives de la Maison Blanche, de l’Elysée et de l’Union Européenne, l’auteur dévoile comment les Etats-Unis ont formé cet homme sans foi ni loi, pour servir leurs intérêts en RDC, en République Centrafricaine, au Congo Brazzaville, et dans d’autres états d’Afrique Centrale où la guerre entre l’Occident, la Chine et la Russie est féroce pour le contrôle des ressources minières stratégiques.