Au cours d’un point de presse animé, ce samedi 20 mai à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo,le quatuor de l’opposition, Martin Fayulu, Matata Ponyo, Delly Sessanga et Moïse Katumbi ont annoncé une autre manifestation. Cette fois-ci, ça sera devant le siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante(CENI).
L’opposition n’abdique pas ,mieux dire ne désarme pas, malgré la répression de sa marche par la police nationale congolaise ce jour, pour non-respect de l’itinéraire proposé par l’hôtel d’hôtel de Kinshasa. Aussitôt, il décide de récidiver en organisant un sit-in devant la CENI, le jeudi 25 mai prochain.
Cette annonce a été faite par Matata Ponyo s’adressant au nom de ses collègues tout en insistant qu’ils vont maintenir la pression contre le régime actuel qu’ils qualifient de “dictatorial”
« Nous vous annonçons quelque soit les intimidations qui nous ont été faites aujourd’hui, quelque soit la barbarie qui a été faite aujourd’hui la pression contre ce pouvoir dictatorial va continuer. Dès le jeudi prochain, sit-in devant cette mascarade de la CENI. Nous invitons la presse tant nationale qu’internationale à venir vivre le sit-in que nous allons faire devant cette mascarade de la CENI »a-t-il annoncé.
L’opposition reproche à l’institution dite d’appui à la démocratie de devenir une structure du pouvoir dans le but d’orchestrer la fraude électorale.
« Ce n’est plus une commission électorale nationale indépendante mais c’est devenue une structure privée du pouvoir pour préparer la victoire d’une certaine catégorie de gens qui sont malheureusement à dénoncer par la population », s’est justifié Matata Ponyo.
Lors de ce point conférence de presse, Matata Ponyo a révélé que la répression policière a fait plusieurs blessés dont certains sont grèves.
« La barbarie et l’arbitraire que nous venons de vivre avec vous au cours de cette marche. Il y a eu une répression barbare. Laquelle répression est arrivée à des blessés dont certains graves. Deux personnes sont entre la vie et la mort. Qui pouvait l’imaginer venant d’un parti au pouvoir qui hier était à l’opposition et protester contre la barbarie », a précisé Matata Ponyo.
La marche de l’opposition de ce samedi avait notamment comme objectif de dire non l’insécurité généralisée, la vie chère et la fraude électorale.