L’affaire de la perquisition controversée dans une parcelle de la famille Kabila à Limete continue de faire des vagues. Dans une nouvelle déclaration publiée mardi soir via une vidéo amateur, Adam Shemisi, directeur de la cellule de communication de Marie-Olive Lembe Kabila, a apporté de nouveaux détails sur le déroulement des événements.
Selon lui, les militaires en tenue des FARDC qui ont envahi la résidence sans mandat officiel ont fouillé les lieux de fond en comble, avant de s’attarder sur deux jeeps de marque Defender stationnées sur place.
« Ces militaires ont trouvé 2 jeeps Defender. Pour eux, ces véhicules sont utilisés par l’armée, et donc cela devenait suspect », a expliqué Adam Shemisi, dénonçant une interprétation abusive et infondée.
Il a également indiqué que cette découverte a conduit à des tensions sur le site. « Il y a eu des tiraillements avec les agents qui travaillent sur le lieu », a-t-il déclaré, ajoutant que le comptable de la parcelle a été arrêté et conduit à l’auditorat militaire avec l’armement, avant d’être relâché quelques heures plus tard.
Pour Adam Shemisi, rien dans cette perquisition ne justifie une telle suspicion. Il estime qu’il est tout à fait normal pour un civil de posséder un véhicule de type Defender, et que cela ne constitue en rien une preuve de délit ou d’irrégularité.
« Tout le monde peut avoir une jeep Defender, ce n’est pas un acte suspect », a-t-il martelé.
Cette affaire prend de plus en plus une autre allure. Du côté des autorités, c’est toujours le silence radio. Pendant ce temps, l’opinion publique s’interroge : simple coïncidence ou ciblage politique déguisé ?
