La polémique ne faiblit pas après la perquisition musclée menée lundi dans une parcelle appartenant à la famille Kabila à Limete, 18ᵉ rue. Dans une vidéo amateur largement relayée sur les réseaux sociaux mardi soir, Adam Shemisi, directeur de la cellule de communication de Marie-Olive Lembe Kabila, est revenu en détail sur cet incident qui alimente les débats politiques à Kinshasa.
Selon lui, les militaires habillés en tenue des FARDC qui ont investi les lieux ont passé toute la journée à fouiller la propriété sans rien trouver de compromettant.
« Ces militaires ont fouillé du matin au soir, ils n’ont rien trouvé de compromettant », a affirmé Adam Shemisi, dénonçant une opération menée sans aucun document officiel ni mandat judiciaire.
Dans cette même vidéo, il a révélé que la parcelle ciblée n’abrite rien de personnel à la famille Kabila, mais plutôt des entrepôts loués à des expatriés, insistant sur le fait que la famille ne détient aucun bien sensible dans cette résidence.
« Ce sont des installations utilisées par des partenaires expatriés. La famille Kabila n’a rien dans cette parcelle », a-t-il précisé.
Cet incident continue de faire réagir l’opinion publique, notamment sur la légalité de l’opération et sur ce qu’elle pourrait cacher en termes de motivations politiques.
Jusqu’à présent, aucune autorité officielle n’a donné d’explication claire sur les raisons de cette perquisition ni sur les suites à venir.
En attendant, le camp Kabila dénonce une forme d’intimidation ciblée, tandis que les Congolais s’interrogent sur les dessous de cette affaire.
