Ces dernières années, la variation constante des tarifs du transport en commun est devenue une problématique majeure à Kinshasa.
En effet, chauffeurs et receveurs ont pris l’habitude de faire fluctuer les prix des courses selon l’affluence aux arrêts de bus et en fonction des heures.
Ainsi, le trajet entre Ndjili Quartier 1 et le Boulevard SONAS peut coûter jusqu’à 3000 FC les avant-midis, contre seulement 1500-2000 FC en heures creuses.
De même, la course du Rond-Point Victoire au Boulevard SONAS se facture parfois 1500 FC au lieu des 1000 FC habituels, surtout en début et en fin de journée.
Les motards profitent eux aussi de ces variations tarifaires, faisant payer jusqu’à 6000 FC certaines courses dans les périmètres de Kinshasa.
Cette instabilité permanente des prix pénalise fortement les usagers, sans que le ministère des Transports n’intervienne pour réguler les tarifs et protéger les droits des citoyens.
Une réflexion s’impose donc sur l’encadrement des prix du transport public dans la capitale, afin de mettre fin à ce casse-tête quotidien pour la population kinoise.
Ordi Mande