Au cours d’une conférence de presse improvisée ce samedi 20 mai à Kinshasa, l’opposant politique, Delly Sessanga, a accusé le gouverneur de Kinshasa d’avoir utilisé la police afin d’empêcher la tenue de sa marche au détriment de celle du régime en place.
Sur l’avenue des universités, des partisans du pouvoir actuel ont été aperçus avec des bâtons. Tout en dénonçant ces faits, Delly Sessanga a indexé le gouverneur Gentiny Ngobila d’avoir « instrumentalisé » la police pour « encadrer la marche des gens qui avaient des armes blanches ».
» On a vu ces gens marcher avec des armes blanches, quel était l’objectif ? Pourquoi la police ne les a pas arrêtés parce qu’ils marchaient avec des machettes, des houes, des pelles ? « , s’est interrogé Delly Sessanga.
Au nom de l’opposition, le député national, Sessanga pointe d’un doigt accusateur, Gentiny Ngobila d’avoir entravé la liberté de manifester que garantisse la population.
« Le gouverneur de la ville de Kinshasa a été complice aujourd’hui de l’entrave de la liberté de manifester dûment exercée par notre camp en instrumentalisant les forces de police pour bloquer notre marche”, a déploré Delly Sessanga.
À Kinshasa, Gentiny Ngobila avait pris acte de trois manifestations prévues ce même samedi 20 mai 2023. Hormis l’opposition, les jeunes du parti au pouvoir (UDPS) avait aussi manifesté pour soutenir notamment les institutions de la République et le pouvoir en place.
