C’est ce samedi 7 décembre que le Comité laïc de coordination (CLC) a clôturé ses trois journées de sit-in devant le Palais de la justice dans la commune de la Gombe à Kinshasa. Soutenu par plusieurs structures dont les mouvements citoyens, les membres du CLC disent poursuivre avec les mobilisations jusqu’à ce que des réponses conséquentes soient apportées de la part des autorités.
Isidore Ndaywel, un des dirigeants du CLC est revenu sur l’importance de cette initiative.
« Toute la société estime que les juges de la Cour constitutionnelle sont corrompus. Ce n’est pas seulement le CLC qui l’a constaté. Nous avons effectivement organisé 3 jours en restant ici, jours et nuits. Nous avons choisi cet endroit de manière tout à fait opportune. Nous avons voulu nous placer à l’endroit qui s’appelle place de l’indépendance devant le palais de justice. C’est pour dire que la justice représente pour nous la chose la plus importante, la plus essentielle ici et maintenant pour aller vers l’Etat de droit. Nous avons eu l’alternance la chose la plus importante qui reste c’est que la justice soit en ordre. Voilà pourquoi nous avons initié cette croisade », explique Isidore Ndaywel.
Il promet d’autres manifestations au cas où leurs revendications n’obtiennent pas gain de cause.
« Nous espérons que nous serons entendus après cette étape. Si nous ne les sommes pas nous allons organiser d’autres manifestations citoyennes », dit-il.
Outre le départ des juges constitutionnels, le sit-in du CLC a consisté également à réclamer la paix et la sécurité à Beni.