La suspension momentanée des cultes ecclésiastiques par le Président de la république, le 24 mars dernier a suscité la réaction de certains pasteurs congolais, qui souhaitent la reprise des toutes les activités liées à l’église, afin de combattre le Coronavirus spirituellement.
C’est ce qu’a déclaré le pasteur Amos D, dans son adresse au président de la république, rapporté Le forum des AS.
» Que l’on continue à fermer les bars, c’est normal. Mais le chef de l’État a intérêt à autoriser l’ouverture des églises ». Préconise Pasteur M. Amos.
A cet homme dit de Dieu d’ajouter :
« Au-delà des recherches scientifiques, cette pandémie doit aussi être attaquée par des prières au sein des églises”, a déclaré le pasteur Amos M. de Masina Sans-fil.
Pour les fidèles du district de Tshangu où il œuvre, le président devrait revoir cette mesure, car selon eux, ce virus est purement « diabolique ».
“Nous nous demandons si nous sommes dans quel monde. On a même l’impression que ce virus est diabolique. Pour dire vrai, on s’attendait à ce que le président de la République puisse autoriser la reprise des cultes. En tant que chrétiens, nous comptons contribuer à la riposte contre cette pandémie par la prière”, a déclaré Tshims Malanda, évangéliste à l’église la Gloire à N’djili.
Une poignée de la population de ce coin de la capitale se craint qu’au travers de la prolongation de ces mesures sanitaires, une année blanche académique soit décrétée par les deux ministres de l’éducation nationale.
« Une autre question qui préoccupe les populations de Tshangu après la décision portant reconduction de ces mesures est la continuation de la fermeture des écoles. Ils demandent aux ministres de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) et de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) de dire à l’opinion si on tend vers une année blanche ».
Pour ce qui est de la reprise des cours, un tandem entre le ministère de L’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), une lueur d’espoir assortie de ce tête à tête rassure les concernés.
« Cette question sera traitée ce jeudi 23 avril par le secrétariat technique de riposte contre le coronavirus », avoue le n°1 de riposte, le Dr Jean Jacques Muyembe Tamfum.
Seules 5 provinces sur les 26 sont frappées par cette pandémie. L’un des arguments avancés par le ministère de l’enseignement primaire, secondaire et technique pour espérer obtenir une reprise progressive des cours prolongation de ces mesures sanitaires, une année blanche académique soit décrétée par les deux ministres de l’éducation nationale.