Seuls, les sacrifices consentis dans le secret ont fait éclore le talent de Michel Bakenda dans le paysage de la musique chrétienne. Le chanteur a déclaré lui-même avoir sué sang et eau pour atteindre ce haut niveau.
Il glisse un mot accompagné d’une preuve à l’appui.
« Je suis passé par ici… », a-t-il mentionné en légende d’un post Instagram. Michel Bakenda a présenté une paire des chaussures trouées sur la semelle pour se remémorer de son passé très sombre.
Et d’ajouter : « Je me souviens une fois où j’étais allé manger chez maman Gisèle à Kalamu, j’avais piétiné une flaque d’eau, sans savoir que le fil électrique était là.
J’ai été électrisé comme un petit sorcier et je me suis retrouvé au sol. », raconte-t-il.
« Les gens ont vite compris. », dit-il que, mes chaussures étaient en mauvais état et elles avaient même des trous.
Bien que ses débuts ont été difficiles, Michel a su garder un passé révélateur soutenu par les promesses de Dieu.
« Comme quoi parfois, nous aimons cacher notre honte, mais quand le Seigneur découvre que le monde est au courant, nous avons comme l’impression, que le Seigneur nous a abandonnés. Alors qu’il veut que nous affrontons certaines situations pour le rendre gloire. », réconforte Michel Hardy Bak aux croyants abbattus.
Présentement, il est devenu chantre de l’Éternel, auteur-compositeur congolais. Bakenda est également le fondateur de la structure « Autour du trône » et d’une fondation portant son nom.
Il est notammant connu pour son style très singulier caractérisé par des danses et des mouvements du corps très vigoureux. Les mélomanes gardent à cœur des chansons comme « Sembola loboko », « L’amour est une personne » ou encore « Bolamu Eleki Ebele ». Michel Bak, parcours d’un incognito à la notoriété.
Jegou – Miguel