Le drame qui a causé selon les sources officielles lors du concert de Fally Ipupa samedi dernier au Stade des Martyrs, suscite diverses réactions actuellement sur les réseaux sociaux ainsi que dans la société congolaise.
La dernière en date est celle du journaliste et patron de la chaîne de télévision Bosolo TV Israël Mutombo, qui a soutenu que les organisateurs de l’événement ne sont pas les seuls responsables de ce drame.
D’après Papa Sango, la police a aussi sa part de responsabilité dans tout ce qui s’est passé étant donné qu’elle était censée assurer la sécurité avant, pendant et après ce grand événement.
» Le problème c’est l’étouffement qui a occasionné la mort de ces personnes ! Est-ce que la police et les organisateurs de l’événement ne pouvaient pas l’éviter ? « ,
s’est interrogé Israël Mutombo lors de l’émission Bosolo na Politik réalisée le 31 octobre dernier sur la chaîne de télévision portant le même nom.
Avant d’ajouter : » Parce que je me rends compte que la police s’écarte de l’affaire ! Pour elle, la responsabilité allait être partagé au cas où elle avait tiré des gaz lacrymogènes lors de l’événement « , a renchérit ce journaliste au cours de son émission.
Un événement qui a réuni plus de 100 mille personnes sans prendre des mesures sanitaires
» Disons les choses telles qu’elles sont. Ils ont organisé un tel événement, mais je n’ai vu aucune ambulance ni la croix rouge non plus ! Qu’ils me montrent les images s’il y en avait « ,
a lâché Israël Mutombo dans l’émission Bosolo na Politik le lundi dernier.
Et d’ajouter : » Pourtant, ils pouvaient éviter ce drame s’ils avaient au moins fait appel à la croix rouge. Qu’ils convoquent l’organisateur de l’événement et si ce dernier n’est pas connu, qu’ils contactent Fally Ipupa parce que c’est lui qui le connait » a conclu Sango Mokonzi.
A titre de rappel, Daniel Aselo Okito Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, avait annoncé le 30 octobre dernier que l’organisateur du concert de Fally Ipupa sera arrêté et sanctionné par la justice Congolaise.
Joslin Mpoy