En marge du premier anniversaire de la disparition de l’artiste musicien congolais François Lulendo Matumona alias « Général Defao », décédé à Douala au Cameroun, son orchestre Big Stars est en pleine préparation d’une chanson pour lui rendre hommage.
Cette information est rapportée le mardi 27 décembre dernier par son ancien chargé de communication, Henry Noël Mbuta Vokia au cours d’une interview exclusive accordée à Mbote.cd.
«J’étais parti filmer les musiciens de Big Stars, ils préparent une chanson intitulée Hommage à général Defao. D’ici cette semaine, elle sera lancée à travers les chaînes de télévision et radio du fait qu’ils ont un élément en chantier »,
a annoncé Henry Noël Mbuta Vokia.
Pour ce journaliste, conjugué l’interprète d’Amour scolaire au passée est insupportable encore dans la mesure où sa disparition a laissé un vide dans la musique congolaise.
« Cela fait une année jour pour jour que nous a quitté le général de la musique congolaise. Sa disparition a laissé un vide dans la musique congolaise, ça fait très mal de voir nos artistes qui ont valorisé la rumba en train de partir pour ne pas que parler du Général Defao »,
a-t-il regretté.
Le général Defao reste l’une des figures emblématiques de la musique congolaise des années 80 et 90 dont il a contribué à faire connaître la Rumba congolaise en Afrique de l’Est notamment Kenya, Zambie où encore la Tanzanie.
Natif de Kisantu dans la province de Kongo Central, François Matumona Lulendo Fanfan mieux connu par le nom de » Général Defao » a évolué au sein de l’orchestre Grand Zaïko Wawa de Pépé Felly Manwaku.
Apres avoir quitté le Grand Zaïko Wawa, il débarquera dans l’orchestre Choc Stars de Ben Nyamabo où il a évolué aux côtés de Debaba et Carlyto.
Son héritage culturel est immense, l’artiste ne meut jamais dit-on, ses œuvres telles que »Solange », »Amour Scolaire », »Hitachi », »Famille Kikuta », et tant d’autres demeurent toujours d’actualité.
Une année depuis son départ dans l’au-delà, aucune cérémonie ni messe d’action n’ont été organisées à Kinshasa pour commémorer sa disparition.