Le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), Christian Bosembe veut passer à la vitesse supérieure contre la dépravation des mœurs observée sur les réseaux sociaux.En effet, lors de son passage ce week-end sur la Radio Top Congo, il a promis de traduire en justice les Tiktokeurs et Tiktokeuses, accusés de propager l’immoralité.
Le numéro 1 du CSAC s’indigne de la délinquance qui bat son plein sur les différents médias sociaux dont Tiktok. À cet effet, il promet de déférer devant la justice certains influenceurs et influenceuses pour l’immoralité.
« Les gens vont être arrêtés pas par le CSAC mais par la justice. Parce que le CSAC a aussi ce pouvoir d’extraire des gens devant la justice. Rassurez-vous les filles qui dansent à moitié sur TikTok seront déférées devant les cours et tribunaux », a-t-il annoncé.
Mr. Bosembe tape le poing sur la table et appelle à la cessation de la dépravation des mœurs « Il faudra que l’immoralité cesse, il ne faudra pas laisser nos enfants être exposés devant ces personnes qui se font appeler entre guillemets influenceurs et influenceuses qui en réalité sont les influenceurs de l’immoralité », a-t-il poursuivi.
Le réseau social TikTok est décrié depuis des années par les associations de protection des mineurs ainsi que par les parents inquiets de l’influence négative que peut sur leurs enfants.
À Kinshasa, cette plateforme est en train d’abrutir les jeunes dames de toutes tendances étudiantes. Sœurs en Christ, élèves, etc. Elles dansent, dandinent et monologuent à l’occasion de rien, sans motif clair avec des extraits de dialogue obscènes.
