Lors de son intervention à la plénière du 17 Avril dernier, le député national Jacques Ndjoli a suggéré au gouvernement de déclarer la Société Nationale d’Électricité (SNEL) en faillite, du fait qu’elle ne parvient pas à desservir la grande partie la population congolaise en énergie.
Le député national et cadre du Mouvement de libération du Congo ( MLC) s’est appuyé sur les éléments de réponses du DG de la SNEL lors de son interpellation à l’Assemblée Nationale pour afin parvenir à cette conclusion.
« Notre constitution à l’article 48 stipule que l’accès à l’électricité est un droit … Donc, si c’est une société commerciale de droit privé, nous devons aujourd’hui proclamer la faillite de la SNEL tout simplement », a indiqué le député national du MLC.
Et d’ajouter : « Lorsqu’on a écouté le DG, aux réponses de notre collègue, il s’avère à mon avis que structurellement, la SNEL n’a plus la capacité de répondre à ce droit constitutionnel… Le taux de notre électrification est à 15% contre une moyenne de 40% en Afrique ».
À cet effet, il a proposé comme solution palliative un diagnostic sérieux sur l’absence d’une politique nationale de planification en matière de l’énergie. Mais aussi, la privatisation de cette entreprise du portefeuille pour permettre à la population d’en jouir.
« Sans cette vision globale, nous allons continuer à discuter des petits points et dans ce schéma là, faut-il garder cette société transformée qui est incapable ?… s’il faut que chaque mois nous ayons un nouveau DG, on va le faire mais en même temps, attaquons le mal dans sa racine, c’est-à-dire, declarons la faillite de la SNEL et qu’on attaque la privatisation pour que nous exerçions notre droit à l’électricité », a-t-il conclu.