Lors d’un entretien accordé à France 24 et RFI le 16 novembre, le président Felix Tshisekedi s’est exprimé sur le cas du journaliste Stanis Bujakera, détenu depuis deux mois pour la publication d’un article attribuant la mort de Chérubin Okende aux renseignements militaires .
Le chef de l’État congolais a laissé entendre qu’il pourrait accorder sa grâce à Stanis Bujakera s’il venait à être condamné. « J’interviendrai peut-être si jamais il était condamné, par une grâce présidentielle ou une amnistie », a-t-il déclaré.
Félix Tshisekedi a nié toute implication personnelle ou de son régime dans l’arrestation du journaliste. Il a également défendu les renseignements militaires congolais, estimant qu’ils étaient « faussement » mis en cause dans l’assassinat de Chérubin Okende.
Tout en réaffirmant son innocence dans cette affaire, le président a souligné la possibilité que Stanis Bujakera ait pu être « manipulé » en croyant publier une information de première main.