La ministre de la culture, arts et patrimoine, Catherine Kathungu Furaha a fait constater aux sénateurs le relâchement dans l’application des mesures par les pays européens pour éradiquer le phénomène « Combattant ». C’était lors de la plénière tenue ce lundi 11 avril 2022.
Ayant rehaussé de sa présence la chambre haute du parlement pour répondre à la question orale avec débat lui étant adressée par le sénateur Denis Kambayi sur la situation de la communauté congolaise de la diaspora appelée communément des « Combattants » qui refusent de voir les artistes congolais se produire sur le vieux continent, Catherine Kathungu Furaha a pointé du doigt les autorités européennes pour leur non implication.
« Il y a près de 10 ans, ces pays (européens, ndlr) ne voulaient plus de séjours des combattants qui se comportaient en hors-la-loi, comme si en Europe tout leur était permis au nom d’une liberté et d’un certain droit de l’homme. Actuellement, il s’observe un relâchement dans l’application de telles mesures », a-t-elle indiqué.
Dans le même ordre d’idée, la ministre a appelé des autorités européennes à condamner les personnes dont les actions visent à combattre la culture congolaise.
« ‘S’en prendre à la culture doit continuer à être sanctionné et les personnes qui s’en rendent coupables doivent être…tenues pour pénalement responsables de dommages… Le recours à la violence contre des innocents musiciens qui ne font que leur travail…doit être condamné. La Force doit rester à la loi, sans elle, il sera difficile de vivre en société », a-t-elle dit.
Au cours de cette plénière, d’autres préoccupations ont été soulevées par les élus des élus. Sur ce, Catherine Kathungu Furaha a promis de revenir à la barre très prochainement pour y répondre après une période de préparation.