Depuis un moment circulent sur les réseaux sociaux plusieurs vidéos sextapes attribuées à l’ancien conseiller privé du Chef de l’Etat, Fortunat Biselele. À en croire un communiqué de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) consulté ce lundi 25 juillet 2023, le concerné accuse les enquêteurs de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) d’être auteurs directs de la diffusion de ses images privées.
« Fortunat Biselele Kayipangi Bifort accuse spécifiquement les enquêteurs de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) d’être auteurs directs de la distribution et de la diffusion dans les réseaux sociaux des images privées tirées de ses téléphones saisis le jour de son arrestation et auxquels il n’a pas accès depuis lors », peut-on lire dans ce document de l’ACAJ.
Cet organisme ajoute que, plusieurs messages circulant dans les réseaux sociaux menacent de rendre publics d’autres images puisées dans les mêmes appareils de téléphone de Fortunat Biselele.
Le Président de l’ACAJ Georges Kapiamba indique « ce comportement de certains éléments des services de sécurité porte gravement atteinte, non seulement aux droits constitutionnels à la vie privée, à l’honneur ainsi qu’à la dignité garantie à toute personne ».
Dans la même veine, il précise également que cet agissement trouble la morale publique en ce qu’il participe à la corruption de la jeunesse et à l’éducation des enfants menacée par la banalisation de mœurs à laquelle s’adonnent, sans gêne et pour des raisons inavouées, les agents de services de sécurité.
Face à cela, l’ACAJ annonce saisir le Procureur Général près la Cour de Cassation et recommande à celui d’ordonner une enquête judiciaire crédible afin d’identifier les auteurs et complices de ces faits graves aux fins de les déférer devant les juridictions compétente.
Pour des raisons de crédibilité et de transparence et eu égard au fait que,la PNC et l’ANR sont sérieusement mises en cause dans ces violations des droits de l’homme, l’ACAJ demande que lesdites investigations soient confiées à des instances dont la neutralité et l’impartialité ne seraient pas susceptibles d’être remises en question.