Quelques mois après sa condamnation au premier degré au Tribunal de la grande instance de Kinshasa-Gombe, Barnabé Milinganyo a fait appel. Il ne cesse de clamer son innocence.
Lors de sa récente audition, ce membre du Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila a révélé avoir tiré l’expression « Akolia Mbuma » dans la Bible. Une affaire qui a suscité des polémiques au sein de la société congolaise entre les pro Kabila et Tshisekedi.
« J’ai tiré l’expression « Akolia mbuma » dans la Bible. Si vous regardez la chronologie du monde, depuis que quand Adam et Eve ont mangé du fruit interdit jusqu’au jour où Dieu a remis les 10 commandements à Moïse, le monde a traversé une période sans loi, c’était ça ma compréhension et mon raisonnement », explique Barnabé Milinganyo devant le juge de la Cour d’appel.
Pour étayer son argumentaire, Milinganyo a renchéri en ces termes: « Si nous quittons la constitution congolaise, nous allons nous retrouver dans la même période que celle-là, où le monde a évolué sous forme des humeurs, le risque ici, c’est que si on quitte la constitution, le monde va évoluer sois fome des humeurs. C’était dans ce sens là que j’ai dit », a-t-il souligné.
Rappelons que lors d’une émission télévisée, le patron du parti « Rassemblement des Leaders Congolais » avait déclaré: « Ako liya mbuma » à l’endroit du président Tshisekedi. Une affirmation qui a provoqué la colère des membres de l’UDPS, le parti présidentiel pour dénoncer une tentative du coup d’État à l’égard de Félix Tshisekedi.
À cause de ces propos controversés en lingala, Bernabé Milinganyo a été poursuivi pour menace er offense au chef de l’État, Félix Tshisekedi. Il a finalement été condamné à 3 ans de servitude pénale et contraint à payer une amende de 10.000 dollars américains.
Jegou – Miguel