Le chanteur congolais Tabu Ley Rochereau totalise 9 ans depuis qu’il est décédé un certain 30 Novembre 2013 à la suite d’un accident vasculaire cérébral à l’hôpital Saint Luc de Bruxelles
Né dans la ville à Bagata, dans l’actuelle province du Kwilu, au sud-ouest de la République Démocratique du Congo, Pascal Tabu Ley a composé ses premiers morceaux dans les années 50.
Il a débuté véritablement sa carrière en 1959 lors qu’il a rejoint le groupe African jazz de Joseph Kabasele Tshamala. Au cours de la même année, il a chanté « Keliya », puis « Jalousie mal placée » et « Sacramento ».
Il quitte l’African Jazz pour l’orchestre Jazz Africain en novembre 1960, puis crée la formation African Fiesta Flash en 1965 où il a pu composer près de 200 chansons.
Pascal Tabu ley très réputé par ses lettres de noblesse dans l’histoire de la musique congolaise en apportant des nombreuses innovations dans la rumba congolaise.
Tabu Ley est le premier musicien à introduire la batterie dans la rumba congolaise mais également le premier à recruter des danseuses qu’il surnommait lui-même « les rocherettes »
Le 12 décembre 1971, le premier chanteur africain noir à se produire à la mythique salle de l’Olympia de Paris . Suivi de sa compatriote Abeti Masikini.
Cet exploit sera réédité 28 ans après son passage par le patron du groupe quartier latin koffi Olomide.
Père d’un grand nombre d’enfants, estimé à une centaine, parmi ses fils Pegguy Tabu, Abel Tabu, Philémone et Youssoupha ainsi que sa petite-fille, Shay ont percé dans le milieu de la musique en tant que chanteurs et compositeurs.
Il avait également embrassé la carrière politique. Il a été député de la transition, vice-gouverneur et ministre provincial de la culture de la ville de Kinshasa.
Il est enterré le 9 décembre 2013 à la Nécropole de la Nsele à Kinshasa, après des funérailles nationales organisées au palais du peuple dans laquelle avait participé le président de la République de l’époque Joseph Kabila.