Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on peut voir le chanteur congolais Fabregas Le Métis Noir demander de manière insistante à l’une de ses danseuses, Horline, d’ôter sa culotte pour danser en sous-vêtements lors d’une répétition.
Bien que réticente au départ, la jeune femme a fini par céder à la pression du public présent et de l’artiste lui-même.
Cette scène jugée « choquante » par certains observateurs pourrait soulever de nombreuses questions sur le respect dû aux femmes artistes et les dérives misogynes qui semblent encore gangrener une partie du milieu de la musique congolaise.
En avançant l’argument qu’il « dépend de ses fans », Fabregas semble considérer que tout est permis pour satisfaire un public, y compris bafouer la dignité de ses propres danseuses. Une attitude pour le moins déplacée de la part d’une personnalité influente.
Cette vidéo pourrait être considérée malheureusement comme le triste reflet de certains réflexes encore bien ancrés dans la société, où le corps de la femme semble trop souvent réduit à un objet de consommation.
Les artistes, qui se doivent d’être des modèles positifs, se donneraient parfois des occasion d’après certains internautes de montrer l’exemple en condamnant fermement ce type de dérapages misogynes indignes.
