Les élèves du collège Saint George de Kintambo, auteurs des vidéos sextape, ont tous été exclus définitivement de l’école puis interdit d’accéder à n’importe quelle école dans toute l’étendue de la République. Cette décision ne fait pas l’unanimité dans la classe politique voire sociale. Le premier à en être consterné, c’est le ministre des Droits humains Albert Fabrice Puela.
Le patron des Droits humains ainsi que son collègue de l’EPST Tony Mwaba comme les autorités scolaires condamnent tous l’acte honteux que les élèves ont posés. Par ailleurs, le ministre des Droits humains fustige l’irresponsabilité des dirigeants de cette école en nommant publiquement ces jeunes et en leur interdisant leur droit à l’éducation.
Cette décision, pour Fabrice Puela viole « la convention internationale relative aux droits des enfants de 1989, ratifiée par la RDC, la constitution de la République et la loi portant protection de l’enfant ».
« Votre droit d’exclure définitivement de l’école les enfants fautifs (nous en convenons), ne vous donne pas celui de leur priver de leur droit à l’accès à l’éducation. C’est l’un des Droits fondamentaux de tout enfant. Que voulez-vous que ces enfants deviennent demain », s’interroge le ministre Puela en s’appuyant sur l’article 3 de ladite convention.
Dans une vidéo rendue publique sur les réseaux sociaux, le préfet de cet établissement scolaire a renseigné que ces élèves sont respectivement de la 5 ème année et de la 3 ème année des humanités.