Invité ce dimanche 27 Février sur le plateau de Télé 50, Bercy Mwana, ancien animateur de l’orchestre Cultur’A Pays Vie, s’en est violemment pris à Manda Chante pour avoir craché sur son ex patron Félix Wazekwa sur l’affaire de l’organisation des obsèques du feu General Defao.
Celui qui s’est surnommé le capitaine des atalaku (animateurs donc) dans la musique congolaise a haussé le ton face à son ainé Nkumu Manda Chante qui s’était adressé à Mokuwa bongo d’une certaine manière dans le dossier du prétendu détournement de 25.000 dollars américains envoyés par le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila comme sa part de contibution à l’organisation des funérailles de François Lulendu Matumona alias General Defao.
« Manda Chante, je te donne un conseil en tant qu’un petit qui t’aime beaucoup puisque tu chantes bien. Respecte Félix Wazekwa, car il a fait des grande choses que tu ne pourras jamais faire, même dans ta carrière musicale. Et les chansons qu’il a données aux gens, tu n’as pas encore atteint ce niveau-là. Il faut un grand respect envers le Monstre d’amour, il a emmené plusieurs personnes en Europe, il a aussi aidé beaucoup des gens, j’ai joué la musique dans une grande salle de Paris, l’Olympia de Paris où beaucoup des leaders dans certains orchestres n’ont pas encore joué. J’étais dans la ville de Bumba, j’ai entendu comment est-ce tu as déconné », a-t-il déclaré.
Quid
Tout est parti de la réaction de Manda Chante qui n’a pas apprécié que Félix Wazekwa le prenne pour son petit. C’est ainsi qu’il s’est enflammé qualifiant les propos de S Grave comme une sorte de dénigrement à son encontre.
« Je n’ai pas du tout apprécié que Félix Wazekwa dise tout haut que je suis son petit ! En quoi lui suis-je inférieur ? Est-ce qu’il connait les responsabilités que j’aies dans ma vie et au pays ? La souffrance que j’ai connue dans la musique dans ce pays, il est loin d’avoir vécu cela », avait-il déclaré
Notons que cette guéguerre entre Manda Chante et Félix Wazekwa est née à cause de la gestion de l’organisation des obsèques du feu Général de la musique congolaise, notamment sur la question d’une partie des fonds prétendument détournés qui devaient servir à la décoration honorifique, à titre posthume, de l’illustre disparu.
Hervé Kabwatila
