Pour sa première journée du procès en appel, l’artiste Koffi Olomidé a choisi de se présenter en victime, face à ses quatre ex danseuses qui l’accuse d’agression sexuelle et séquestrations.
Appelé à la barre, l’artiste a commencé par décliner son identité, « Je m’appelle Koffi Olomidé, je n’ai pas d’autres noms. J’ai 65 ans, je suis né au Congo. », tel que rapporte le reçu du correspondant de la RFI présent lors de l’audience.
Après avoir attendu les faits qui lui sont reprochés, pendant une heure, la présidente de la chambre correctionnelle de Versailles rappelle les faits minutieusement. L’artiste est accusé de « enlèvements », « séquestrations », aide à l’entrée et au séjour irrégulier, absence de rémunérations, viols, violences sexuelles…
Dans la salle, aussi présente, les quatre plaignantes pour faire face à leurs ex patrons qui a tout réfuté. Les accusants détruire sont images.
« On me présente comme un monstre, comme un diable, c’est terrible », lance-t-il à la cour. « Je n’ai jamais séquestré ces filles », comme il appelle ces danseuses. « Moi j’ai cherché à les protéger et elles ont trahi ma confiance », a-t-il lancé.
La cour d’appel de Versailles doit examiner toute l’affaire et mettre sa décision en délibéré pour une date ultérieure.