Le président du parti Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé), Martin Fayulu, s’est engagé le 24 octobre à défendre les intérêts du peuple congolais en signant le contrat social « Congo Tolingi ».
Elaboré par le réseau « Po na Congo », ce contrat social énumère les priorités et engagements attendus des dirigeants politiques dans des domaines comme la sécurité, l’économie ou le social. Il vise à ce que les futurs élus respectent les besoins essentiels de la population.
En paraphant ce document, Martin Fayulu démontre sa volonté de répondre concrètement aux préoccupations des Congolais, selon le père Alain Nzadi-A-Nzadi du CEPAS. Le candidat à l’élection présidentielle s’est dit prêt à construire un Congo meilleur dans la paix.
« Je salue ce contrat social issu du peuple. Il nous indique ce qu’il attend de nous. Nous ne pouvons que le signer », a déclaré M. Fayulu. Parmi les engagements phares, figurent la lutte contre le clientélisme, la promotion de l’entrepreneuriat local ou le soutien à la sous-traitance.
En signant ce contrat social, fruit de consultations citoyennes, Martin Fayulu entend répondre aux aspirations profondes des Congolais pour un développement réel et inclusif. Il s’est également dit ouvert à un débat public avec les autres candidats.
Parmi les engagements que doivent prendre les candidats aux élections à travers la signature dudit contrat, l’on note par exemple :
Sur le plan sécuritaire
- Préserver l’intégrité territoriale de la République démocratique
du Congo.
Sur le plan politique - Combattre le système de prédation, notamment en réduisant le train de vie des acteurs politiques et des institutions publiques.
Sur plan économique - Promouvoir la création d’entreprises locales afin de motiver la création d’emplois par les congolaises et les congolais pour les congolaises et les congolais, notamment en soutenant la mise en œuvre de la loi fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé.
Sur le plan social - Lutter contre le tribalisme, le népotisme, le régionalisme, le clanisme et le clientélisme.
