Lors d’une campagne d’évangélisation à Kinshasa le weekend dernier, le pasteur Marcello Tunasi s’est exprimé au sujet de la regrettée figure de la musique congolaise King Kester Emeneya, décédé en 2014.
Ses propos, fortement critiques, ont suscité la polémique. « Celui qui a fait qu’on parle comme on parle là… il insultait les gens à la télévision. Il n’était pas le meilleur musicien mais il s’appelait le Roi, il boudait les gens, il boudait tout le monde », a déclaré le pasteur principal de l’église.
Si beaucoup saluent le message distillé par le responsable religieux, certains dénoncent ces attaques post mortem portées contre le King Kester. Figure emblématique de la culture congolaise, l’artiste méritait-il de tels jugements a posteriori alors qu’il n’est plus là pour se défendre ?
Au-delà du cas précis, le débat est relancé sur les limites de la liberté d’expression des leaders religieux et le respect dû à la mémoire des figures culturelles même les plus clivantes.