Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) de la République Démocratique du Congo a pris des mesures sévères à l’encontre du Pasteur Baraka Mugusho suite à des accusations de propos diffamatoires et injurieux envers les habitants de Kinshasa.
Selon les dispositions édictées par le Président du CSAC, Monsieur Christian Bosembe, le Pasteur Baraka Mugusho est suspendu de tous les médias nationaux et étrangers opérant en RDC pour une durée de 70 jours à compter de la notification de cette décision.
De plus, les directeurs des programmes de tous les médias émettant sur le territoire national ainsi que l’hébergeur TikTok se voient interdire l’accès à l’espace du Pasteur Mugusho pendant cette période.
En attendant la décision finale de l’Assemblée Plénière du CSAC, le Pasteur Baraka Mugusho est convoqué au Secrétariat d’Instruction le mardi 2 juillet 2024 à 12h30 afin de présenter ses moyens de défense concernant les manquements qui lui sont reprochés.
Le Procureur Général près la Cour de Cassation a été prié de veiller à la bonne exécution de ces mesures, qui entrent en vigueur dès l’adoption de cet acte par le CSAC.
Cette décision ferme du régulateur des médias congolais intervient dans un contexte de vigilance accrue quant au respect de l’éthique et de la déontologie journalistique, notamment sur les plateformes numériques.
Le CSAC entend ainsi marquer sa volonté de réguler les pratiques médiatiques et de sanctionner fermement tout écart susceptible de porter atteinte à la cohésion sociale et à la dignité des citoyens.
L’issue de la procédure engagée à l’encontre du Pasteur Baraka Mugusho sera suivie avec attention, car elle pourrait avoir des répercussions sur l’ensemble du paysage médiatique congolais.