Décès de Alissa Khadidja : le PPRD exclut temporairement Moussa Mondoh

Christian Mampuya
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Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et le Démocratie (PPRD) a annoncé hier l’exclusion temporaire de 3 mois de son membre Moussa Mondoh. Cette décision fait suite au décès de la femme de ce dernier, Madame Alissa Khadidja, survenu le dimanche 14 avril aux environs de 20h.

Dans son communiqué de presse publié le 15 avril, le PPRD présente d’abord ses condoléances attristées à la famille de la défunte. Il indique ensuite avoir appris « avec consternation » le décès de Madame Alissa Khadidja et précise que l’ouverture d’une enquête judiciaire a été lancée par l’arrestation de Moussa Mondoh par la Police Nationale Congolaise.

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Étant donné la gravité des soupçons qui pèsent sur le camarade Moussa Mondoh, le parti explique avoir pris la décision portant sur son exclusion temporaire de 3 mois, conformément à ses statuts et règlement intérieur. Cette mesure concerne en attendant les résultats de l’enquête judiciaire en cours.

Le PPRD se présente comme un parti prônant les valeurs républicaines et démocratiques, ainsi que le respect des droits humains. Cette sanction prise à l’encontre de l’un de ses membres semble donc vouloir préserver son image d’intégrité et de probité.

L’ancien Vice-ministre des hydrocarbures arrêté après la mort tragique de son épouse

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Un événement tragique a secoué la capitale congolaise de Kinshasa, avec l’arrestation de l’ancien Vice-ministre des hydrocarbures, Mussa MONDO, suite à la mort de son épouse. Les services de sécurité le suspectent d’avoir violemment battu sa femme jusqu’à ce qu’elle succombe à ses blessures.

La victime, Khadidja Alisa, une femme musulmane de nationalité malgache âgée de 27 ans et mère d’un enfant, avait rencontré l’ancien Vice-ministre des hydrocarbures lors de son séjour en Iran entre 2019 et 2020. Partageant la même religion, leur relation s’était renforcée et ils s’étaient finalement mariés en 2021 à Kinshasa, en présence d’autorités congolaises et malgaches.

Malheureusement, la nuit du 13 avril 2024, Madame Alisa aurait été violemment agressée par son mari. Les coups violents qu’elle aurait subis ont finalement entraîné sa mort à l’hôpital GHIP de Kinshasa, quelques heures après son admission. Les détails exacts de l’incident restent encore flous, mais les preuves recueillies par les autorités ont conduit à l’arrestation de Mussa MONDO.

La justice congolaise a immédiatement ouvert une enquête sur cette affaire choquante. Les autorités s’emploient à réunir toutes les preuves nécessaires pour établir les circonstances exactes de la mort de Khadidja Alisa et pour que justice soit rendue. Cette enquête vise à déterminer si l’ancien Vice-ministre des hydrocarbures est responsable de cet acte tragique.

L’arrestation de Mussa MONDO, qui occupait autrefois un poste de responsabilité au sein du gouvernement congolais, a suscité une onde de choc parmi la population. De nombreux citoyens exigent que les coupables de violence conjugale soient sévèrement punis, indépendamment de leur statut ou de leur position sociale.

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Journaliste chez Mbote.cd
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