La chanteuse française Aya Nakamura s’inspire de plus en plus de la culture congolaise dans sa musique et sa communication.
Lors d’un jeu de questions-réponses avec des fans, elle a expliqué qu’elle avait appris quelques mots de lingala, une langue parlée en République démocratique du Congo, grâce à l’artiste congolais Fally Ipupa. Elle a déclaré : « C’est la faute à Fally ».
Depuis quelques semaines, la chanteuse répète sur ses réseaux sociaux la phrase en lingala « nga nde mama na bango » de l’artiste congolaise Rebo Tchulo, qui peut être traduit par « c’est moi leur mère ou leur boss ».
Originaire du Mali, Aya Nakamura est connue pour mélanger des influences musicales et culturelles diverses dans sa pop aux sonorités afro-caribéennes et R&B. Son dernier album « DKR » contient des références à l’Afrique et des morceaux chantés en partie en wolof, une langue parlée au Sénégal et en Gambie.
Sa fascination pour la scène musicale congolaise semble s’accroître et se traduire dans sa propre musique et style. Bien qu’Aya Nakamura chante principalement en français, elle n’hésite pas à faire de plus en plus de clins d’œil à d’autres cultures et langues africaines dans ses productions et communications.