Plusieurs mouvements citoyens congolais annoncent l’organisation d’un sit-in pacifique ce vendredi 3 novembre devant la prison centrale de Makala à Kinshasa.
Dans un communiqué, Filimbi, Lucha et Urgebces panafricanistes disent vouloir exprimer leur inquiétude face à la « restriction croissante de l’espace civique à l’approche des élections générales de décembre 2023 ».
Ces mouvements estiment que « la justice congolaise se comporte en instrument des autorités congolaises pour réprimer les voix discordantes et blanchir des criminels économiques ».
Par cette action, ils entendent réclamer la libération immédiate du journaliste Stanis Bujakera, détenu depuis plusieurs mois sans jugement. D’autres prisonniers politiques sont également concernés.
Les organisations citoyennes craignent que cette situation sécuritaire tendue n’influe négativement sur le bon déroulement du processus électoral. Elles lancent donc une campagne pour exiger la libération de tous les « prisonniers politiques » en RDC.
Ce sit-in intervient au moment où s’ouvre le procès de Stanis Bujakera devant le tribunal de grande instance de la Gombe. L’issue de cette audience est attendue avec impatience par les défenseurs des libertés démocratiques.
