Les avocats du député national Édouard Mwangachoucou, issu de la province instable du Nord-Kivu, ont contesté lundi devant la Haute Cour militaire les faits allégués contre leur client, qui comparaît en flagrance depuis vendredi.
Arrêté après des perquisitions ayant découvert des armes et munitions dans ses résidences, Édouard Mwangachoucou est poursuivi pour haute trahison, atteinte à la sûreté de l’État et détention illégale d’armes. Président du Congrès national pour la défense du peuple, ancienne milice armée du Nord-Kivu devenue parti politique, il est suspecté de financer des rébellions avec les fonds d’une société minière dont il est le patron.
Lundi, ses avocats ont contesté la procédure de flagrance et les faits reprochés à leur client dans un mémoire déposé devant la Haute Cour militaire. Un co-prévenu, un policier capitaine arrêté à Goma, a également été identifié à l’audience.
Le procès se poursuit dans un contexte régional tendu, marqué par les avancées de rebelles soutenus par le Rwanda dans le Nord-Kivu.
