L’ONU vient d’annoncer des sanctions ciblées à l’encontre de trois responsables de groupes armés actifs dans l’est de la République démocratique du Congo.
Willy Ngoma, porte-parole du M23, fait désormais l’objet d’un gel de ses avoirs et d’une interdiction de voyage. Ce mouvement rebelle à dominante tutsi est accusé de multiples exactions contre les civils.
Le général Apollinaire Hakizimana, haut gradé des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), est également visé par des mesures restrictives. Ce groupe rwandais est considéré comme une milice terroriste par Kigali.
Enfin, Michel Rukunda, chef militaire de la Coalition des mouvements pour le changement (CMC), voit également ses avoirs gelés et ses déplacements contrôlés. Ce groupe armé est réputé pour ses violences dans le Sud-Kivu.
Avec ces sanctions ciblées, les Nations Unies espèrent tarir les ressources de ces groupes rebelles et mettre la pression sur leurs leaders, afin de faciliter une sortie de crise dans l’est congolais miné depuis plus de vingt ans par des conflits armés récurrents.