Denis Kadima, président de la CENI, a été interrogé sur l’influence potentielle des invalidations de candidatures aux législatives sur l’élection présidentielle.
“Il ne relève qu’à la cour constitutionnelle de le déterminer”,
a répondu Denis Kadima.
En publiant les résultats provisoires des législatives, la CENI se dessaisit du dossier et c’est désormais aux juges constitutionnels de trancher cette question.
Peut-on penser que ces scores aux législatives peuvent influencer ceux de la présidentielle? “Seuls 82 candidats sont concernés par les invalidations, ce qui est de l’ordre de l’infimement petit”, a précisé Denis Kadima.
De plus, “si la CENI est sûre que ces candidats ont voté pour eux-mêmes, le fait qu’ils aient voté pour le président n’est pas établi”, a ajouté le président de la CENI.
Néanmoins, “la cour constitutionnelle pourrait décider de prendre en compte de ces invalidations dans un nouveau calcul des scores avant de publier les résultats définitifs et de déclarer le vainqueur”, a-t-il concédé. La décision finale reviendra aux juges constitutionnels.