Dans un communiqué officiel, l’Église du Christ au Congo (ECC) a condamné fermement les actes de vandalisme et de violations perpétrés dans l’une de ses paroisses dans la commune de Ngaliema, le vendredi 15 décembre 2023. L’église locale CBCO, cité des anciens combattants (CAC), ainsi que l’Institut Technique Professionnel de l’ECC ont été la cible de ces actes répréhensibles.
Selon le communiqué de l’ECC, ces actes de vandalisme seraient la conséquence d’une altercation survenue entre Franck Diongo, un opposant congolais et allié à Moïse Katumbi , et des membres des forces du progrès de l’UDPS dans le cadre de la campagne électorale en cours. Cependant, l’église a clairement indiqué qu’elle ne tolérera plus de tels actes de barbarie contre ses lieux sacrés ou ses infrastructures.
Le révérend André Bokundoa, représentant légal de l’ECC, a exigé aux forces du progrès de l’UDPS de prendre leurs responsabilités et de réparer à l’ immédiat les dommages infligés au temple ainsi que de l’institut technique professionnel.
« L’ECC qui ne tolérera plus qu’un seul de ses lieux sacrés ou qu’une de ses infrastructures soit victime d’une quelconque barbarie, exige à cette organisation (Forces du Progrès) une réparation immédiate du temple et ses ustensiles, des bureaux des Pasteurs ainsi que l’Institut Technique Professionnel », lit-on dans ce communiqué signé par le révérend André Bokundoa, représentant légal de l’ECC.
Par ailleurs, l’ECC a appelé les autorités politico-administratives et judiciaires à intervenir dans cette affaire. Elle demande au Vice Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, au Ministre d’État en charge de la Justice et des Sceaux, ainsi qu’au Procureur Général de la République, de prendre les mesures nécessaires pour réhabiliter l’église locale CBCO CAC dans ses droits.
L’ECC exhorte également ces autorités à diligenter des enquêtes afin que les auteurs de ces actes ignobles soient traduits en justice.
« L’ECC demande aux autorités politico-administratives et judiciaires, notamment le Vice Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, le Ministre d’Etat en charge de la Justice et des Sceaux ainsi que le Procureur Général de la République de prendre, chacun en ce qui le concerne, des mesures nécessaires en vue de réhabiliter l’Eglise locale susmentionnée dans ses et de diligenter des enquêtes afin que les auteurs de ces actes ignobles répondent devant la Justice », a-t-il indiqué dans ce communiqué.
À seulement quatre jours des élections du 20 décembre, l’église interpelle tous les leaders politiques pour qu’ils fassent preuve de responsabilité et encadrent leurs militants. La violence et les actes de vandalisme ne doivent pas trouver leur place dans le processus démocratique.