Lors de son meeting populaire organisé le lundi 20 décembre 2021 à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, Moïse Katumbi a pointé du doigt le Registre des Appareils Mobiles (RAM) comme un frein dans les milieux sociaux.
Le Président du parti politique Ensemble pour la République a raconté au public qu’il n’a pas pu joindre son épouse au téléphone faute d’avoir vu ses crédits être retranchés dans le cadre du Registre des Appareils Mobiles.
« Je voulais appeler ma femme au téléphone quand je venais, RAM a coupé mes crédits. Ce sont ces initiatives qui rendent la situation socio-économique très difficiles à la population (…) Je demande au chef de l’État et au Premier Ministre de supprimer cette taxe », a fait savoir Moïse Katumbi.
Les prélèvements des frais du Registre des Appareils Mobiles sont loin de faire l’unanimité dans l’opinion publique. Plusieurs structures de la société civile ainsi que certains politiques demandent purement et simplement sa suppression.
Rappelons que les commissions ECOFIN du Sénat et de l’Assemblée nationale ont posé leur veto contre la taxe RAM. Les deux chambres du Parlement soutiennent que l’argent que génère le RAM n’est pas retraçable dans les comptes spéciaux ni généraux de la loi de finances 2022.