La relation houleuse entre Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), et Marc Brys, l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale, a une nouvelle fois éclaté au grand jour cette semaine.
Une vidéo partagée sur les réseaux sociaux montre les deux hommes avoir une violente altercation verbale, une semaine après le limogeage de Brys de son poste de sélectionneur par Eto’o.
Visiblement agacé, l’ancien attaquant du FC Barcelone a vertement remis en cause l’autorité de Marc Brys : « Je suis le président Monsieur. Si vous voulez travailler avec nous… Non ? Vous êtes entraîneur parce que je vous ai nommé, vous n’êtes pas entraîneur parce que quelqu’un d’autre vous a nommé. »
Brys ayant été nommé par le ministère des Sports et non par la Fecafoot, Eto’o a clairement fait valoir son pouvoir de décision en tant que président, allant jusqu’à menacer de « l’interroger » s’il ne restait pas dans la réunion.
Excédé par les réponses sarcastiques de Brys, notamment sur son peu d’expérience en tant qu’entraîneur, Samuel Eto’o a fini par l’avertir : « J’ai été un très très grand joueur. Et vous, vous ne reviendrez plus. »
Cette violente prise de bec témoigne des profondes tensions qui agitent actuellement la Fecafoot, où le tout-puissant Eto’o semble bien décidé à imposer son autorité, quitte à s’opposer frontalement à la décision du gouvernement camerounais.
Un climat délétère qui risque fort de nuire à la préparation de l’équipe nationale pour les prochaines échéances, alors que le Cameroun doit accueillir la Coupe d’Afrique des Nations en 2025.
Les observateurs s’interrogent désormais sur les conséquences de cette querelle publique entre le président de la Fecafoot et le sélectionneur évincé. La stabilité du football camerounais semble sérieusement compromise par ces luttes intestines au sommet.
