La prochaine coupe du monde sera historique pour le football africain. Pour la première fois les cinq pays du continent qualifiés dont le Maroc, la Tunisie, le Sénégal , le Cameroun et le Ghana seront dirigés par les entraîneurs de leurs pays d’origine.
En 2018 , seulement deux de cinq sélectionneurs qui ont participé à la compétition étaient des locaux. La confédération africaine CAF a d’ailleurs décrit cette décision comme une étape massive pour la croissance des entraîneurs africains. Il faut dire que l’exemple du Sénégal champion d’Afrique en titre, a inspiré plus d’un des sélectionneurs sénégalais en place depuis 2015.
Pourtant, les lions de la teranga ont su bâtir une équipe solide et compétitive sur la durée, première sélection africaine au classement FIFA et 22ème au classement mondial. Les protégés d’Aliou cissé ont démystifié le mythe du sorcier blanc et l’histoire aura donné raison à Rigobert Song du cameroun , Otto Addo avec le black-star du Ghana , Jalel Kadri avec la Tunisie et Walid Regragui pour les lions de l’Atlas. Tous seront sur le banc de leurs sélections au Qatar.
Aliou Cissé pour son troisième mondial dont le second consécutif comme sélectionneur du Sénégal fait office du doyen. Sous son mandat, les lions de la Teranga à leur 3 ème participation vont rêver de mieux faire que les précédentes participations.
De l’expérience, il y aura aussi sur le banc du Cameroun Rigobert Song à la tête de la sélection qui disputera sa 8ème phase finale au Mondial. L’ex capitaine des lions indomptables a joué son dernier mondial en 2014 dont l’objectif est d’aller plus loin possible dans cette aventure.
Les aigles de Carthage également pour la sixième fois seront quant à eux dans l’obligation de passer à l’étape du premier tour, qui malheureusement tarde à venir lors de ses différentes participations à cette fête sportive mondiale.
Un premier tour pour les black stars du Ghana à leur quatrième tentative qui d’ailleurs ont déjà pu réaliser l’exploit à deux reprises à l’étape des huitièmes des finales en 2006 et quarts de finale en 2010.
Que dire des lions de l’Atlas poussés par une nouvelle dynamique depuis la nomination de leur nouveau sélectionneur Walid Regragui lui aussi ancien joueur.
Si nos cinq représentants africains sont loin d’être considérés comme des sérieux prétendants au cercle mondial, ce sera une occasion pour eux de déjouer les pronostics car après tout le football n’est pas une science exacte et l’Afrique a véritablement les moyens de ses ambitions.
Andy MUKANYA