C’est un coup de tonnerre dans le monde du football congolais. La Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT) a été suspendue par la FIFA ce jeudi 6 février 2025, avec effet immédiat et jusqu’à nouvel ordre.
Dans un communiqué officiel, l’instance dirigeante du football mondial a justifié cette décision par “l’ingérence de tierces parties dans les affaires de la fédération, une situation particulièrement grave qui va à l’encontre des obligations de la FECOFOOT au regard des Statuts de la FIFA”.
Cette suspension fait suite à la révocation du président de la FECOFOOT, Jean Guy Blaise Mayolas, et de son comité exécutif, par l’assemblée générale de la fédération en septembre dernier, contre l’avis de la FIFA. Un bras de fer qui s’est envenimé avec l’intervention du ministre des Sports, Hugues Ngouelondélé.
La FIFA a posé quatre conditions pour lever cette suspension :
- Redonner le contrôle total du siège de la FECOFOOT, du centre technique d’Ignié et des autres installations de la fédération.
- Renoncer à toute tentative de changer les signataires autorisés des comptes bancaires de la FECOFOOT.
- Déclarer invalide ou annuler toute décision autorisant la commission ad hoc à exercer un contrôle sur la FECOFOOT.
- Coopérer pleinement pour permettre à la FECOFOOT de gérer ses affaires courantes sans subir d’influence indue de la part de tiers.
Un coup dur pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026
Cette suspension de la FECOFOOT a des conséquences immédiates pour l’équipe nationale congolaise, les Diables Rouges. Ils se retrouvent dans l’obligation de déclarer forfait pour les deux prochaines journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, face à la Tanzanie et la Zambie.
Déjà mal embarqués dans leur groupe, avec trois défaites en autant de matchs, les Congolais ne pouvaient pas se permettre ce nouveau revers. Leur parcours dans ces éliminatoires est désormais gravement compromis.
La suspension de la FECOFOOT constitue un coup dur pour le football congolais, qui aura du mal à se relever rapidement de cette crise. La FIFA a désormais posé ses conditions pour lever cette sanction, mais la tâche s’annonce difficile pour les dirigeants de la fédération.
